lundi, août 21, 2006

Giorgio Trilogie, Part I: Les rongeurs

Le poker est parfois semblable à une fête foraine. Un stand de tir au pigeon avec des fusils rouillés, des grands 8 avec des gens qui hurlent, des labyrinthes à miroir, des manèges à chevaux de bois tournant sous le rythme endiablé d’un air soap, des vendeurs de ‘barbe à papa’ (dont pass the suga !), un train de l’angoisse, des gens qui rient, des gamins qui pleurent parce que la boule de glace à la fraise est tombée sur le sol maculé de papiers froissés (p’tain de badbeat c’te boule fraise) et aussi tous les jeux de grue pour attraper la peluche WoodyWoodPecker ou le petit cochon tirelire avec la queue en tire-bouchon.
Une de ces fêtes pokériennes à lieu chez le forain Giorgio. On y trouve de tout…les joueurs sont là pour l’ambiance ‘Emir Kusturica’, il faut aimer la trompette et les plumes. Pour être franc, après mon premier passage je pensais ne jamais y retourner, mais pourquoi se priver d’un tel laboratoire de jeu ?

Notre hôte, Georges aka Giorgio est avant tout quelqu’un qui aime le poker, il le lit, le visionne, l’étudie, le joue on-line, le joue live. L’amour qu’il a pour ce jeu ne compense pas son non-talent absolu mais il le sait donc progressera. De plus "Poker is a game of people" nous dit Doyle, et tout comme Raoulshiro je crois à l’importance fondamentale de la convivialité autour d’une table de poker, et sur ce point Georges n’a pas de lacunes. Son point faible est son coté Lemming, tout droit, tout droit sans réfléchir, tout droit puis quand le mur est là : Oh no !!

Les autres joueurs sont des spécimens, chacun ayant une spécificité propre définissant leurs unicités. Ne pouvant faire un éventail exhaustif des cas en présence, je ne peux que piocher dans ma mémoire certains profils conceptualisant la tablée du forain. Excusez par avance certaines critiques mais j’ai l’irréel espoir quelle serviront à ces joueurs dans leurs évolutions pokérienne.

Je me devais de commencer mon tour de table par Tristan aka Twist.
Twist est un drôle de joueur, à notre première rencontre il m’a sortit d’un tournoi avec Q-5o alors que j’avais misé la moitié de son tapis préfop et l’autre moitié sur un flop A-5-10. Bien sûr j’avais un weak AQ et lui brelan sur le turn et je l’avais pris pour un bourricot….mais en fait c’est un hamster. Le hamster dans sa cage tourne en rond et s’ennuie alors on lui met une roue et il pédale dedans toute le journée, une sorte de cycliste refoulé. Comme beaucoup d’autres joueurs, j’avais catégorisé Twist dans la case des ‘gars qui ne comprennent pas grand-chose’ mais j’avais tord…. Cette révélation se porta à mes yeux lors d’un satellite pour le tournoi Clubpoker à l’ACF jouée chez Giorgio. Shooté par un newbie (je ne connais pas son nom mais c’est avec Benoist le meilleur rookie 2006 selon moi), je reste derrière Tristan un moment…Et je regarde ses mains, il fold tout ce qui est relancé (avec un bon moment de réflexion pour ne pas craquer) et franchement m’impressionne AJ, 55, A3, KQ, A9…puis il reçoit 10-8 est envoi la boite sur un coup déjà relancé….qu’il gagne en faisant une horreur. C’est à ce moment la que j’ai compris, Twist vit dans un monde parallèle, son corps est la mais pas son esprit. Ok, je sens que vous rigolez, que vous pensez que je chambre alors que je vous fais part de ma découverte. Il vous faut une preuve, la voici.
Ce samedi soir, j’ai joué avec Tristan une fois de plus, il souhaite progresser alors demande conseil sur certaines de ses mains de Omaha Hilo, sur certaines situations compliqués de call, etc…puis intervient un coup de Courchevel Hilo avec un 5 en free card. Comme à mon habitude, je pot en middle avec en main A-3-6-8 (une bonne main de mer@#), plusieurs calleurs dont Twist quand le BB pot à son tour…nous sommes 4 à voir le flop : 5-5-Q, le BB pot again et tout le monde se couche sauf Twist. Avec un joueur normal, j’aurais pensé à un affrontement QQQ55 contre 5555 ou un pédalage en règle du type qui à AA contre le type qui à brelan de 5 ou avec des gold-fish brelan contre brelan….Mais non, là je savais que le BB avait carré et que Twist cherchait le low runner-runner pour récupérer les jetons qu’il n’aurait jamais du miser. Le plus étrange, n’est pas ce call au flop (puis au turn) que E.T n’aurais pas fait mais plutôt la réflexion qui y mène:
- Je pensais que le gars n’avait que full…
- …ben, heu …et alors ??? tu ne jouais que le bas et même pas max (A-3)….
- ben, j’ai vu que le 5 avait doublé au turn….
- ??? ….tu ne regardes pas le flop quand tu mises….
- des fois, oui, là non….
Un silence s’installe…une heure plus tard :
- sinon, je peux quoi faire pour progresser ?
- Ben……heu…..heu…..regarder les cartes se serait bien….
La soirée continue et je me fait bien défoncer sur les river (même ma voiture m’a fait un badbeat, c’est dire…) tandis que Yoann vivote en s’empiffrant de potatoes chips (à défaut de chips). Soudain il craque face à Twist en annoncent un duel head’up pour prouver que notre Mr. T ne sait pas jouer, et quel duel: NL holdem mais 3 cartes pour Tristan et 2 pour le Yo’. Et là comme prévisible, Twist joue bien et bat le duelliste à 2 cartes.
La morale de l’histoire si il y en a une, c’est que Twist est un hamster extraterrestre mais aussi un joueur correct, mais personne ne le sait, même pas lui, surtout pas lui…

Next episode: Giorgio Trilogie, Part II: The good, The bad & The ugly

dimanche, août 13, 2006

Une longue histoire.

La semaine avait bien commencée. Finale au dealer choice du 30 Rebuy de l'acf le mardi, finale au 50 Rebuy du vendredi, donc naturrellement je m'inscrit au 200 freezout du samedi.

Bilan : 2iéme. Dernier coup : L'adversaire veut me voler ma blind, il a le meme tapis que moi au jeton près. J'ai A7o, j'envoi le tapis il me call avec son K6 et trouve son 6 à la dernière.

Conclusion : le bonheur ne tient parfois qu'à un 6, ou un coeur, si vous voyez ce que je veux dire....

Finalement, on part avec un petit billet d'un peu plus de 2000 moins les fétiches aux compagnons de jeux.

jeudi, août 10, 2006

Histoire de jetons...

Bien sur, j’arrive en retard…ça m’évite les discussions ‘poker’d’avant tournoi… Je reste fidèle aux axiomes du Gorin-no-sho, l’apologie du vide émotionnel, le corps réagissant par automatisme et la pensée préemptive.
Je jette un regard sur la vaste assemblée, des têtes se lèvent et me saluent, certaines sourient, certains font mine de ne pas me voir, de ne pas me reconnaître les nerfs tendus vers l’arène, j’aime cette odeur. J’entends presque les cœurs qui battent, j’aime ces bouffées de chaleur sur un coup litigieux, ces ruisseaux de sueurs, les doigts crispés sur quelques cm² d’argile. La salle sent la peur, les esprits sont focalisés sur leurs objectifs, la salle sent la joie, le plaisir de toucher le feutre et cette sensation de liberté tangible presque surréaliste. Il ne me manque que le goût et mes sens seront à l’unisson, je tremperais donc mes lèvres à la jugulaire de mes adversaires, leur sang est-il mielleux ou est-il acre, indigeste ?

Je m’assieds à la table de mon frère ‘lasticot’ et perds mes premiers jetons. Il me faut m’ajuster à la table, prendre le rythme, je raise, je fold, je call, je re-raise, mes jetons commencent à vivre. Ils tanguent en suivant le flux et le reflux du jeu. Reste mon esprit à aiguiser. J’ai chaud, sans doute suis-je fiévreux, mon front est brûlant, je suis fatigué, mes yeux piquent et se ferment ; j’ôte mes lunettes et je ne vois pas de différence. Tout me semble flou. Je reçois AA, lasticot est de BB, pourvu qu’il n’est rien, j’hésite à faire un all-in pour le chasser, tout le monde avant moi se couche, je raise (j’espère qu’il n’a rien), il se couche, je ne prends que les blinds et ne reverrait plus cette main. Je reçois AQ, je raise à 15 (blinds 2-4), un jeune asiatique me relance à 45, je call, flop 10-Q-10, je mise 45 sur mes 70 restant, il call, il tombe une blank card ouvrant un tirage flush dont j’ai l’As, je check, il mets mon tapis (soit 15 de moins que le sien), je call et il me montre AK avec le K pour la flush, la flush tombe et je double sans comprendre pourquoi il a fait ça (il callé 45 pour un J, un K? parce qu’il pensait toucher la flush backdoor et me battre ? parce qu’il ma pris pour un jambon misant 45 sans Q ou 10 ??). Il me réveille, mes jetons dansent, ils sautent entre mes phalanges. Je raise avec 97o UTG comme John Gale me l’apprit à Deauville, le type à ma gauche double ma relance, je call, flop 9-7-6, je le check raise, il se met all-in et je double. Un joueur très agressif arrive à ma droite, on se gifle comme deux amants à chaque coup, je raise il est all-in, il raise je reraise, la table regarde stoïque. Mes jetons sont euphoriques, ils s’amusent, passent de mains en mains puis reviennent vers moi. Lasticot est shooté par le type agressif après un mauvais coup contre un rookie (déjà repéré chez Giorgio). Mes jetons pleurent ce pokercide. Je le venge au retour de la pause, puis plus rien, les jetons prennent leur autonomie…sans me rendre compte j’ai 1500, la moyenne à 500, il reste 4 tables sur les 140 joueurs du début.
Je ne joue plus, je mise et je fold, je subit l’orage et peu à peu mon parapluie s’effrite. Mes jetons sont humides, je demande un changement de croupier, celui-la me noie depuis plus d’une heure. Le floor-manager me sourit et fait inverser les 2 dealers, je n’avais même pas vu que nous n’étions plus que 19, un sortant et nous sommes dans les sous. Le nouveau venu me donne de bonnes cartes comme par magie. Je saisis cette bouée, je raise, je suis all-in, je re-raise, le soleil évapore les dernières gouttes et mes doutes. Je regarde autour de moi, je suis à la moyenne, les 2 leaders ont 3 fois mon stack et ils sont à ma droite. Quand je suis de BB, ils sont respectivement de SB et de Bouton, j’adore ce jeu, quelle configuration périlleuse…Je décide de faire ce que je fais de mieux contre eux, jouer au flop, les cartes fusent, mes jetons se remettent à danser comme enivrés par le danger. Je reçois A-2 au BB, le SB égalise, flop : 10-5-2, le SB mise à hauteur du 1/2pot, je le raise du double, il call, le turn est un 10, il check, je lance un continuation bet, il call, la river est un 3, il m’annonce all-in….Je sais qu’il n’a rien, je sens qu’il n’a rien, je rêve qu’il n’a rien, j’espère qu’il n’a rien, et sur la table d’a coté un joueur saute, c’est la finale…Je ne peux plus suivre mais je n’arrive pas à renoncer à ce coup, je me mords les lèvres, j’ai envie de hurler, je sais qu’il n’a rien mais je capitule, je jette ma main et il me montre A-8…Je sourit mais mes jetons ont envie de vomir…Je tire la place 1 pour la finale, au moins j’aurais le temps de découvrir un peu les autres joueurs avant de payer les blinds…

Il y a de bons joueurs, mais seul un asiatique avec un gros tapis m’inspire méfiance, c’est le seul qui a de l’expérience, le type qui me bluffe plus tôt avec A8 est chip-leader et très dangereux. A ma gauche je sympathise avec un joueur, il a été a ma gauche durant 90% de ce tournoi, et c’est l’homme le plus chanceux rencontré depuis ‘Carlitou ‘. Il n’a perdu qu’un coup de tout le tournoi (contre moi, le 9-7 plus haut…) et gagné en étant pas favori un nombre presque qu’inquiétant de coin-flip sur des dizaines de joués. Mes jetons tremblent d’impatience, ils ont envie de se jeter dans la bataille, de flirter avec le néant, de s’élever tels Icare et qu’importe si ils s’y brûlent au moins ils auront vécus. Je me lève, je les regarde tous, il fait chaud mais je n’ai plus de fièvre, je peux presque toucher leurs âmes. Moi, je ne ressens rien, je suis comme chez moi, en paix, dès mon entrée dans cette salle j’ai enfilé mes pantoufles ; un air de jazz flotte dans mon encéphale, sans doute Miles qui improvise. Je ne ressens plus rien, j’entends leurs souffles, je scrute leurs doigts quand ils misent, leurs épaules tendues et je porte l’estocade…Je frappe dans la mare de toute la force de mes pieds, jusqu'à éclabousser leurs âmes. Dès qu’un joueur n’est pas all-in je raise, je refais mon retard, le bouton est à moi et à moi seul, mes blinds sont imprenables, j’envoie un message fort : il faudra être prêt à mourir pour me shooter.
Plus que 5, ils s’accrochent, tantôt mourants, tantôt bourreaux, je suis stable. Je vois des coups all-in preflop magnifiques, A2 contre AQ qui fait quinte au turn, A8 contre 88 avec un flop A-8-X, etc…
Deux heures passent, toujours 5, je propose un deal afin que l’on meure avant l’aurore, nous partageons mais gardons de l’enjeu pour la victoire car le gagnant double son gain. L’effet est presque immédiat, plus que 4, plus que 3. Il ne reste que les plus dangereux, l’asiatique et le bluffeur. Ils jouent au ping-pong entre eux, le bluffeur m’évite, l’asian tente de voler mes blinds mais je lui mords les doigts, ça le calme du moment que je ne touche pas aux siennes. Ils finissent par s’entretuer, les spectateurs applaudissent l’effusion de sang.
En temps normal, j’aurais dealé à nouveau car nous arrivons en duel à tapis égal mais deux facteurs s’y opposent. Le premier est que je suis bon en head’s up (demandez aux Chambériens…ou au poulet qui m’a payé mon billet de train à cause de ça…). Le second est que JE VEUX GAGNER, j’ai déjà fini 2 fois runner-up de ce tournoi et j’en ai marre…Je ne veux pas jouer la première place sur un flash, je choisi le combat et pas l’argent…Mes jetons exultent…
Mais le combat fut truqué…Je prends vite l’ascendant, très agressif, pas de temps mort pour laisser respirer, des décisions rapides, fold-raise-reraise…Le coup du tournoi arrive, je reçois K-5o je raise la BB à 2400 (13000 de tapis), il call, flop : 10-K-5, j’attaque à 2400, il call, turn : 10, check (erreur ??), check, river:3, je bet 3000, il call (il ne lui reste que 1000 si il perd). J’annonce 2 paires roi, il fait la tête et montre K-8 en me disant : on partage…puis se lève en s’écriant « J’ai gagné !!» Fucking turn…battu au kicker…J’hésite un instant à utiliser la tactique roulette russe (all-in jusqu'à ce les deux tapis soient équivalent, puis retour au jeu) mais j’accuse un peu le coup précédent, la chance est de son coté ne la tentons pas…je reçois J-2o tandis qu’il égalise ma BB, ok ! I check, flop 2-4-5 de cœur, je regarde de nouveau ma main j’ai le Jack de la bonne couleur et la bottom paire : je pousse tout au milieu…il call instantanément et me montre 3-5o….pas de cœur, pas de 2…je suis out…mes jetons, mes amis, ils m’ont quittés, infidèles ils reposent tendrement à ses cotés.

La foule semble incrédule, il semble que personne ne croyait en ma défaite, lasticot à l’air encore plus déçu que moi, that’s poker baby….enfin sans doute

Next episode (promis): Giorgio Trilogie, Part I

mardi, août 08, 2006

L'énigme Bolivar

Le 31 Juillet 2006 a été un jour comme les autres.....

Encore et encore de horreurs, que dis-je des monstruosités, des Giorgionades, Carlitounettes et autres Jossekisation.

Nous étions invités chez un alien du poker, rod109, pour ne pas le citer... Et quand je dis nous, je veux dire la fine fleur du low-stakes-poker parisien, c'est à dire qu'il y avait : Fred D que tous le monde connait sous le surnom de "tortue", dioscure, lasticot, le poulet, Malhu et moi-même, et ce afin de disputer avec la bande du rod109 un tournoi de poker.

2 tables au départ.

Sur la première table, on a pu assister a l'affligeante dégringolade de notre hôte qui avait pourtant doublé son tapis sur le premier coup (en chattant, évidemment). Eh oui, mon petit rod, ce ne sera pas ce jour que tu gagneras ton premier tournoi.

Notre Fred D, après avoir encaissé un coup méchant en début de tournoi a survécu un très long moment mais un cyborg anglophone a eut raison de sa ténacité et lui a asséné ce fameux coup de batte, il paraîtrait même qu'il a mis sa tortue goodie en vente sur e-bay depuis.

Le Malhu, n'a cette fois-ci pas chatté ses tirages et s'est retrouvé dehors, si vous le cherchez, il traîne dans le bois de Boulogne pour se refaire.

Lasticot, parait-il poissar en ce moment n'a fait que nous spammer nos oreilles, je croit qu'il se souviendra longtemps du spamming de ses jetons. D’ailleurs je dois un Flunch à quelqu'un, car sachez le, à l'avenir, ma star à moi c'est lasticot et celui qui le shoot, le heurte, le fait couiner, le fait bouder....gagne automatiquement un low stakes repas.

Enfin, Sophie, une charmante joueuse qui était à ma table, n'a rien pu faire contre un certain Billoc. Un joueur qui, vous comprendrez et en conviendrez par la suite est peut être la preuve réelle et scientifique, que mes chers frères et soeurs : IL EXISTE DE LA VIE SUR UNE AUTRE PLANETE.

La finale commence, nous sommes 8, et les 4 premiers d'entres nous auront le droit de repartir plus riche.

Michel K, un musicien, nous a vite dit au revoir, la musique était trop forte pour lui.

C'est ensuite que la révélation scientifique s'est confirmée, certains chercheurs du CNRS ont encore du mal à réaliser. Un gros tapis, celui de dioscure allait rencontrer un autre gros tapis, celui de Billoc. Sur 800-1600 de blind, dioscure envoi 9000 sur ses 20000 et Billoc call. Le flop arrive : T86, là dioscure envoi 5000, Billoc annonce TAPIS !!! Call immédiat du Pat, brelan de 8 chez lui…et Billoc ? Un petit 97 qui donne une quinte de l'espace à notre spécimen rare de l'évolution biologique. Dioscure a dû nous quitter….

Sampox a fini par se réveiller mais malheureusement au mauvais moment car son AK n'a rien pu faire contre les AA de Fab. Bonne nuit Sampox...fait de beaux rêves et s'il te plait arrête la drogue !!!

Nous sommes 5, nous jouons pour ne pas être la bulle et arrive dans mes quenottes une petite paires de 10. Je relance un peu, car je sais que Billoc et son ADN transgénique vont me payer. Je me dis que si je suis au dessus du flop, j'envoi tout ….le flop arrive : 972, là naturellement, je fais tapis. Billoc réfléchi 10 secondes et me dis : Payé !!! Que m'as-t-il retourné ? Je vous le donne en mille : J3, et bien j'ai pas souffert longtemps: Tout de suite le valet !!!! Salut Yoann S. Tu es un excellent joueur mais tu ne peux rien faire contre le 458iéme élément manquant de la classification périodique de Mendeleïev.

Ils sont encore 3 combattants et un bot sur le ring. Ca commence à sentir une odeur bizarre, une odeur de poulet. Eh oui, je ne me suis pas trompé, le poulet envoie tapis avec un brelan de 8 sur un bord : 85A2 et vlan call du Bot-Billoc avec 94, un 3 à la rivière, et un poulet à la mer.

Revoilà notre anglophone-john avec une quinte au flop, il a JT sur un flop 7h8c9D, tapis chez lui, logique vous me direz, eh bien vous me direz call logique de Bot-Billoc avec 4cKc. Oui bien sûr, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Turn : Ac, River 7c --> Couleur chez notre échantillon des technologies nouvelles venues d'ailleurs.

Enfin le head's up final : Fab fini par perdre, car Billoc est vraiment trop fort. Un tournoi de poker normal en somme.

Le meilleur a gagné. sic.....

On a même eut le droit à un tilt complet de lasticot suite à une vanne qu'on lui aurait faite sur la taille de ses cuisses. T'es pas gros Chris, t'es juste un peu poilu...

Voici votre happy end :
-Fred D a depuis gagné une tonne de tournoi on-line.
-Malhu a fait 5 finales de suite à l'Aviation Club de France.
-Le poulet a négocié un 2iéme sandwich offert au KFC (Kentucky Fried Chicken)
-Rod n'a toujours pas gagné de tournoi à l'Aviation (enfin, j'ai entendu dire qu'un soir des joueurs l'auraient laissés gagner un 30 rebuy, mais je n'y croit pas)
-Dioscure a décroché une belle seconde place au dernier 100 euros du ClubPoker à l'ACF.
-Et moi, Yoann S, j'ai gagné un 2 euros freezout à Boulogne Billancourt.

Bonne nuit les petits....


PS : Bolivar est le nom de la rue ou ce massacre s'est déroulé.