mardi, mai 29, 2007

Redbull & Grand Canyon



Apres une nuit assez agitée (limousine, vodka-redbull, redbull-vodka, taxi, double redbull, je voit plus rien donc vodka à part au cas ou ça change quelque chose, limousine, redbull, taxi, poker jusqu'à pas d’heure, café qui sert a rien, etc) et un sommeil réparateur de trois bonnes heures (lol). Un trio d’hommes s’étant réveillé avec la tête des méchants dans Buffy laissait lasticot ronfler comme un réacteur de 747 pour aller chercher des billets pour une excursion aéroportée vers le Grand Canyon.

Apres avoir passé les spéculations naturelles sur l’heure du rendez-vous du lendemain (7h du mat !!) il fallait nourrir notre poulet. On s’est alors lancés dans un espèce de cafarnaum électronique & video games où une pizza a comblée nos besoins calorifiques pour la journée et sans doute celle d’après tout en mâtant la finale du National Head-up Championship avec les commentaires Ô combien étonnants de Damien (qui vraiment a un cerveau de gallinacé). Un petit tour au NewYork NewYork afin de me délester de mon surplus de $$ sur une variante du Texas Holdem Bonus appelé WPT Bonus (un jeu très gore, le Hannibal Lecter des jeux de casino) et une journée poker classique…tournoi (2nde place de lasticot, dams à la bulle, ActionMan en mode paire d’As tout les tours de table mais ça suffit pas…), cashgame (dams en mode à la bulle, moi en mode rattrapage du tilt au NY-NY, Chris en mode coinflip ?…)…puis une nuit calme (Studio 54, vodka redbull, redbull, redbull, redb……)

7h du mat donc et une pêche d’enfer pour aller dans le désert. La limo nous attends, un débriefing pendant le ptit dej (heu…ya pas de redbull à mettre dans mon café ??) et go pour le tour en helico. Survol de la banlieue de Vegas, ses villas et ses piscines, petit tour au dessus du lac machin et du barrage, un bison perdu dans la pampa, des paysages de western et le Canyon. Le soleil matinal sur les flancs escarpés et rubiconds longeant la rivière transforme lasticot en photographe nippon, débouchage du champagne à la française et brunch de gorets. Au retour le pilote nous fait Downtown et le Strip, un trip total, un des grand moments du séjour.

L’air béats (sûrement à cause du manque de sommeil) on rentre en limo à l’hôtel puis c’est shoooooping till twilight. Je ne sais plus comment ensuite Chris, David et moi on s’est retrouvé au Venitian à mater un fou jouer au crabs puis a ingérer un petit dej servi par une israélo-française (spéciale dédicace to yrs : I find U a girl) estomaquée (j’adore cette expression) par l’anglais de lasticot (tel qu’il est pratiqué sur sa planète Poilokukus ).

Le lendemain, Action Man rentrait sur le Canada et me laissait avec deux larves épuisées par le rythme soutenu de notre début de voyage. La journée suivante et sa sœur fut pokérienne et vodka-redbullienne till dawn. Puis une fois les enfants couchés, en bon insomniaque je finissait seul au Club RockHouse (boite de lascars sur le strip, avec un DJ de fooooolie, des types sortis du film Boyz’n the Hood et des bitchs comme dans un clip de Snoop Dogg) puis je m’asseyais à la table de limit 2-4 du O’Sheas jusqu'à ce qu’elle ferme puis je me mettait à la no-limit 1-2 Flamingo jusqu'à ce que les 18 litres de guarana de la journée estompent leur effet…

Next time: De l’autre coté du Strip...

mardi, mai 22, 2007

Downtown


Je ne sais pas trop comment mais le lendemain on s’est réveillé….et la petite aiguille avait a peine fait un demi tour….Bien sur dehors il faisait 35°, bien sur au réveil la première phrase de David était «Bon, c’est quoi le programme?», bien sur la première phrase de lasticot était «Grmp#fez%&myw» et bien sur celle du poulet «J’ai faim…ça fait plus de 4h que j’ai pas mangé»…..

Apres avoir fait taire Damien avec des muffins bien dégeulasses, on fait l’erreur de prendre le bus pour aller à Downtown. Surréaliste ! Ce bidule s’arrête tout les 100m (!) et est plein a ras bord de types jouant pour la défense des New England Patriot (donc minimum 150kg) et de trucs identifiés comme féminin qui feraient passer Marion Jones pour une anorexique….J’ai donc commencé en bas du bus, collé contre l’escalier par un bras qui faisait tout mon corps puis quand je suis allé à l’étage, au fond, la ou il y avait enfin de la place, un fou c’est assis a côté de moi….Et il m’a raconté sa life, il m’expliquait comment par le calcul dichotomique croisé à une connaissance pointue d’astrophysique il déterminait l’itinéraire le moins cher, le plus court et le plus ponctuel pour rentrer chez lui….Puis quand par une tentative désespérée de me débarrasser de lui je lui est dit que j’étais français, il c’est lancé sur l’analyse historico politique des relations franco-américaines dans son TacoBell préféré sur la 4eme rue….

C’est complètement saoulé que j’arrivais à destination avec mes potos qui avaient dormis pendant tout le voyage presqu’aussi long que Paris-Bruxelles en VTT. Et là, le bordel…
Le Grand Prix de moto commençait le lendemain et donc les alentours de Fremont Street étaient grillagés. Des minis ponts étaient érigés pour traverser les axes dont s'échappaient le bruit assourdissant des essais entre les chicanes. Des touristes punk, des moto-addicts et autres fans de ZZ Top traînaient dans le vieux Vegas. Notre première volonté fut de courir au bar le plus proche pour se désalterer mais le poulet était aveuglé par le soleil donc on a acheté de magnifiques lunettes roses de circonstance (pour une photo d’anthologie).

Le bar le plus typique de Fremont Street nous ouvrait donc ces portes, rien de très excitant à l’intérieur sinon des bières fraîches. Mais le lecteur assidu de ce blog sait que ce serait trop facile, trop commun a raconter….alors, une femme d’une quarantaine d’année passée nous aborde et jette son devolu sur…le poulet. Elle entame la conversation mais le bougre timide et inquiet lui tourne le dos, alors sans se démonter elle lui attrape les tétons et les lui tords…il hurle !! …et au lieu de s’arrêter elle continue en lançant un « I know that U like it, Honey », lasticot est écroulé de rire sur le bar et le pauvre dams tente de sauver ses dernières plumes des griffes de sa prétendante sado-maso…Un grand moment …

Une fois sortis de ce club d’Amateurs de Chicken Wing. On décide de compliquer la journée en cherchant le mythique «General Gambler Store» et….on se perds dans un Downtown bien glauque et crade. Une véritable chasse au trésor a travers le circuit du Grand Prix et ses extensions (grillages et routes barrées, déviations piétons, impasses…que du bonheur). Juste le temps de regarder quelques kamikazes faire des sauts de l’ange en moto, et Action Man relance la troupe dans sa quête. Chaque boulet a qui on demande notre chemin nous donne un itinéraire différent, jusqu’au summum. Un type qui ressemble a un clochard mais qui dit bosser pour le Grand Prix va nous y amener… Il nous conduit sur une route bloquée puis nous sort un speech sorti d’un mauvais épisode de NCIS Las Vegas : «on va longer la voie ferrée, c’est un raccourci». Je décide d’abandonner la (fô pas déconner quand même!! je vais pas suivre un gars que je ne connais pas dans les entrepôts qui suivent le chemin de fer). On se scinde en deux groupes le poulet aux tétons tout rouges et moi on part vers l’ancien domicile des WSOP, le Binions HorseShoes alors que lasticot et ActionMan suivent le clochard là ou il découpe ses victimes.
Le Horseshoes est un lieu mythique, on y a couronné les plus grands et la photo du Damien devant le Hall of Fame du poker est comme la consécration de son talent de champion de la bulle. Cet endroit apparaît comme un havre de paix en comparaison au reste de la journée…pffff, grand rêveurs….c’est Downtown ici pas Disneyland Je m’assied à la 1-2 no limit 100$, même structure qu’au Paris mais pas les mêmes joueurs…pas de touristes, que des rounders, des durs de durs…sans doute la meilleure table a la quelle je me suis jamais assis….je me suis senti tout petit, les gars faisaient des moves parfaits, des reads de Xmen….heu…je suis vraiment à une 1-2 ???....bon, j’ai quand même chatté, mais j’étais content de me lever, ils m’ont épuisé…loin du poker fun que je cherchais, une table de pro des low stakes.

David et Christophe ont fini par réapparaître (entiers mais non sans avoir trouvé le Gambler General Store….fermé) et on a décidé de partir au Stratosphere pour profiter de la vue sur le Strip by night. Petit stop obligatoire pour visionner la Fremont Street Experience (plafond d’ampoules qui se transforme en écran vidéo géant), puis tout en se bouchant les oreilles a cause du concert de Rock sponsorisé par « Houblon firm & Co » on s’est frayé un passage entre les débuts de bastons (He…fait gaffe à ta biere….m’en fou…quoi ? c’est a moi que tu parle…splash….ma biere !!…paf…arghhh) jusqu'à la sortie et…
On a pris le bus (Oh….no !!!!) et je suis encore tombé sur un fou. Une version mega XXL de Neverdead me demande si je crois au retour de Jésus notre sauveur et franchement vu la journée, il fallait au moins ça. Puis quand Chris (heu…pas Jésus, lasticot) s’assied, un type décide de s’allonger sur lui (totalement fonsssssdé !!) pour lui faire un calin.

Enfin descendu de ce bus (que bien sur nous ne reprendrons jamais !!) on fait 20mn de queue pour prendre un billet vers le sommet du Stratophere. Arrivé devant l’entrée, nous avons la surprise de trouver un panneau effrayant « À partir d’ici, attente estimée à 45mn ».
What ??? U’re talkin’ to me ??? I’m on tilt……T I L T
Une queue monstrueuse pour prendre l’ascenseur !!! Action Man place une de ses phrases fétiches au type de la sécurité «Hum…what is the process?» et pour éviter la queue on file 10$ chacun a une fille pour qu’elle nous fasse passer devant tout le monde en ascenseur VIP…C’est partir de cet instant que nous avons commencé a filer des pourliches à tout le monde pour être tranquille (comme a Yoann a l’ACF quoi…)

Et la vue ? Disons que ça valait les 10$ de plus et une photo….un bon ptit kiff….le reste de la nuit resume une maxime locale : What happens in Vegas, stays in Vegas :)

Next episode : Redbull Canyon

Spéciale dédicace à mon compère Yoann aka grand-corps-fatigué qui lira cet opus dans un cybercafé (qui lui coûtera une semaine de budget), là-bas dans le désert lors de son unique sortie hebdomadaire. Personne ne t’oublie….En tout cas, toi, tu as pensé à mon anniversaire…

mardi, mai 15, 2007

Action Man

Le matin, le téléphone de la chambre sonne mais Chris à trop la flemme pour décrocher alors une fois qu'on est tous réveillés il sort enfin de son plumar…Et annonce : P’tain il est déjà la !!… 8h du mat et Action Man débarque de Calgary….Nous, on a peine dormi…

Il entre, déballe ses affaires et beugle « Bon, c’est quoi le programme ? » Dams sort la tête de son oreiller, se jette sur ses sandales et entonne un refrain que je ne connaissais pas jusqu’alors mais que je vais entendre pendant 10 jours « Ca fait plus 4h que je n’ai pas mangé, j’ai faim !!! » Je fait une bise au neo-canadien, ex-moscovite d’origine italienne qu’on a connu en France avant qu’il ne parte au Maroc (lol) en tirant les rideaux et….Un soleil de foooolie cancérise la torpeur ombragée de la chambre.
La piscine est encore déserte, David nous raconte sa nuit agité, on chambre lasticot et son vomit ‘Welcome to USA’, je pars au jacuzzi puis rejoins les apprentis gambler autour de la piscine soudainement peuplée. Mon guide de touriste sur les genoux, un verre de jus frais à la main, lunettes noires et un beau bob « No Fear » sur le crâne…J’ai plus l’air à Djerba qu’à Vegas mais bon, fô récupérer du voyage.

On se lance dans le shoping center du Caesar (longue rue couverte avec de bonnes affaires qui n’en sont pas) alors que le poulet râle….il a faim le bougre, ça fait plus de 7h qu’il n’a pas mangé….on atterrit au buffet du Caesar, assez moyen pour le prix et pour finir on fait la course pour aller aux toilettes victimes d’une demi-tourista vegassienne.
Remis de nos émotions, on se lance à la recherche d’une p’tite poker room pour un tournoi mais en bons bourricots on s’arrête au Texas Holdem Bonus et c’est parti la cagoule….Heureusement, le rendez-vous donné à 17h pour le tournoi du Paris nous fait quitter ce jeu de malades (plus légers).

Premier constat, c’est pro comme organisation. Second constat, y’a pas grand monde : 5 tables de 9 pour un vendredi. Troisième constat, il va falloir gagner car le rake est de 15$ sur les 65. Mais bon, je perds rapidement la moitié de mon stack avec une garbage (une habitude qu’il faut que je perde !!) puis double-up et re-double-up.
La table est serré, j’ai Damien à ma droite et David en face, donc pas de vagues quand il se lancent et sinon je call tout preflop si il n’y a pas de relance….je suis rapidement chip-leader et David me talonne grâce a un jeu très agressif et très serré…le poulet se maintient…Puis David a un rush énorme, et fait shoot sur shoot, il m’impressionne pour son premier tournoi, c’est vraiment lui le plus grand de tous les héros. La suite est assez classique, on se retrouve en finale et seul lasticot manque à l’appel. Une joueuse a un tapis indécent et j’essaie de l’éviter, surtout quand je vois les mains qu’elle joue (call all-in avec Q-10, reraise avec A7s, etc….)…le poulet saute à la bulle (normal) et on est plus que 5.
La, je tombe sur le meilleur croupier de LasVegas, le dénommé Josh. Ce type mériterait un blog à lui seul, il nous a donné envie de jouer au Paris rien que pour être à sa table, il anime (ou réanime), commente avec humour et politesse (on est au Paris mais pas à Paris, cqdf), deale bien, bref…certains devrait faire un stage la bas.
Plus que 5 donc, la fille est pleine de « chatte » (désolé pour l’expression mais shooter un type avec Q5 sur un flop A-10-3 quand le type est allin avec AK…c’est de la chattttt, rien d’autre…). Je n’ai plus qu’un tapis moyen et surtout David me fait des misères. Action Man est a son premier tournoi et donc ne maîtrise pas certains paramètres comme la position, le jeu short handed, le jeu en collusion pour sortir un gars à tapis ou le simple « laisse ton pote voler si tu n’a rien ». Quand je relance UTG avec AK il me calle juste derrière moi avec A-10 et au flop 10-10-J bien sur…Quand je relance au bouton avec 99 il me call de small blind avec K5 et touche son K…bref il me rabote mes jetons alors que toute la table me respecte….il fini par me sortir….puis par sortir juste après 3eme…

Pendant ce temps, lasticot était entrain de se faire défoncer en cashgame (Pat’, j’te jure, p’tain je perds tout mes coin flip : 88 contre AJ, AQ contre AK, JJ contre QQ…en plus je suis toujours devant…..lol: un jour il faudra qu'on lui explique ce qu'est un coin-flip) et le poulet se transformait en combo KFC face à une table de FRC (bref aucune chance de gagner pour lui). Je m’assied un peu a sa table lui montre qu’il faut jouer à la johny (reraise avec garbage si on pense que le gars à high card sur le board) pour monter les jetons face à ces weak tight (désole francois, lol).

Pendant ce temps, que fait notre héros, Action Man ? Il joue au Texas Holdem Bonus et déchire la banque, bonus sur bonus, rasage du croupier !!! Il nous a payé le restau chic du Paris puis le poulet est aller se coucher tandis que nous autres on a fini au Drais, la boite de fooolie du Bills (à 5h du mat, les gens faisait la queue pour y entrer !!)…J’étais en mode Mojito all night (avec un lasticot en mode Always Wiskey Cola) donc….me souviens plus très bien…black-out…


La suite : Downtown stories




mercredi, mai 09, 2007

Room 634, Caesar's Palace

Retour à Vegas, 5ans après…Comment allons nous retrouver cette ville en constante mue ?
En atterrissant sur Philadelphie, notre escale transitoire vers la luxure, je me retourne vers mes compagnons afin de leur lancer une phrase bien stéréotypée du genre « And now, the show is about to begin » mais en fait je ne dit rien car lasticot est entrain de vomir et le Damien à la tête dans son blouson pour ne pas sentir le dernier repas en mode liquide de son voisin. Ambiance… Bref, à la douane quand le moustachu en mode Magnum me demande le classique « anything to declare » en prenant mon empreinte digitale et ma photo de répertorié en Slepper Cell (PS: j’adore cette série, je la conseille à tous les fans de 24), j’ai juste envie de lui dire que Chris a laissé un truc orange dans la cabine mais très vite je me remémore Jack Bauer entrain de faire un interrogatoire et je passe mon tour. On récupère nos bagages, puis on les redépose en chek-in puis on repasse la douane où on retire nos chaussures, nos ceintures, et où Damien explique à un type qui ressemble a mon frigo que le chicken est juste un surnom et qu’il ne transporte aucun germe de grippe aviaire….

Bref, après 5h de blackjack clandestin dans le vol intérieur nous arrivons a destination. Les slots machines nous accueillent dans le hall d’arrivée, et les sluts machines siliconées aussi…Notre marche sur la moquette kitch du Caesar’s palace ressemble à celle des empereurs sur la banquise, je ne sens plus mon dos, Chris dort debout puis sur mon sac Prince et le poulet tente de récupérer les clefs de la chambre avec son anglais très british isn’t it face a Bob (du trou du cul du monde) de l’Iwoha qui a commencé par un « What’ssssup guyzzzz ? »

Résultat : Chambre 634, vue sur la piscine, le strip à gauche, le rien à droite.




Apres une douche mérité, un Burger King obligatoire au O’Sheas Casino (le Casino de St Patrick, cqfd) on décide d’aller à l’ACF….heu…à la poker room du Paris Casino ….il est déjà 01h du matin et on a l’air de bon gros pigeons épuisés par le voyage.
Une no-limit 1-2, 100$ la cave. Je m’installe entre un type très bavard (touriste de San Francisco) et un type très « pas la pour rigoler » du New Jersey. En face il y a le chip leader dont je ne vois que la tête car les jetons cachent son corps et y'a lasticot aussi...
Je battit mon image de pigeon en suivant un multiway pot avec une garbage sur ma première main jusqu'à l’abattage…Les types me regardent comme si j’était ET et je sens la bave aux commissures de leurs lèvres, dams derrière moi rigole et annonce « tour de chauffe ». J’attends deux coups et double sur le gars bavard qui ne comprends visiblement rien. Et je peux enfin lancer ma phrase débile : And now, ladies and gentlement, the show is about to begin…

Un type avec un gros stack lance en middle à 30$, le chip leader call, le cut off call, j’ai 8-9 de small-blind et j’annonce allin. Le bavard en big blind me suit, le gros stack aussi ; flop 2-9-8…J…9….tout pour papa. Le coup suivant je suis de bouton, Chris relance à 12$, un calleur, j’hésite avec A-9 de cœur, puis voyant le gars bavard compter ses jetons restant je suis. Ca ne rate pas, il relance à 40, Chris se couche, le calleur aussi et j’annonce allin….il me suit pour 60 $ de plus et me montre A-8, lol….tout pour papa….deux ou trois coup plus tard, le type au gros stack relance à 14$ preflop, je sur relance à 30 avec AK, il me sur relance à 120 je call, flop 9-9-x, il attaque à 100, je relance à 250….il m’annonce « nine again ? », le poulet renchérit « everytime he a got a nine he act like a crazy guy », je continue ma pub en lui disant que les 9s c’est mon truc…il fold, et le gars bavard annonce « I’ve got a nine too » je sourit et lui dit que moi j’en avait un la main précédente…..après il m’a callé tout le temps….première nuit a Vegas, 2h de jeu et 650$ de gain

On passe devant les tables de jeu et on joue a un jeu débile mais qui m’a rendu hystérique durant tout le séjour : le Texas Holdem Bonus que j’ai rebaptisé le Cagoule Holdem Bonus…je ne détaillerais pas ce jeu ici mais franchement….pfffffff

Je paye le p’tit dej’ au café du Caesar. Deux tartines de confitures pour le poulet, des œufs brouillées pour le lasticot et trois pancakes mutants de 20cm de diamètre pour moi (y sont fous ses Romains du Caesar)….la nuit sera courte car le quatrième mousquetaire débarque du Canada dès l’aube et lui on ne l’appelle pas Action Man pour rien….


La suite : Action Man, le plus grand de tout les héros.